Françoise Lapeyre
Quand les voyageuses découvraient l'esclavage
Paris, Payot, 2009. 264 pages, 16 x 24 cm, broché. - ISBN: 9782228904148.
En Afrique, Maria Falconbridge est le témoin privilégié de la fondation dès 1790 d'une communauté d'esclaves libérés à Freetown. Sur ce même continent vers 1860, des épouses d'explorateurs assistent à la capture de Noirs et sont parfois impliquées dans des faits de guerre contre les négriers. S'ajoutent à cette fresque les voyageuses qui dans les colonies et aux Etats-Unis vont commenter l'après-abolition dans toute son ambiguïté.
Paris, Payot, 2009. 264 pages, 16 x 24 cm, broché. - ISBN: 9782228904148.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, des voyageuses de diverses nationalités ont été confrontées aux réalités de l'esclavage en Orient, en Afrique, en Amérique et même en Russie. Leurs récits le nient ou s'en accomodent, l'approuvent ou le condamnent.
Aux yeux d'aristocrates telles que Lady Montagu, l'esclavage oriental des harems semble une condition naturelle pour une partie de l'humanité. Sur les plantations des Caraïbes et du sud des Etats-Unis, d'autres observatrices se partagent entre l'angoisse, la révolte et la découverte fascinée des Tropiques, où un tel asservissement peut être perçu comme un supplément d'exotisme.
En Afrique, Maria Falconbridge est le témoin privilégié de la fondation dès 1790 d'une communauté d'esclaves libérés à Freetown. Sur ce même continent vers 1860, des épouses d'explorateurs assistent à la capture de Noirs et sont parfois impliquées dans des faits de guerre contre les négriers. S'ajoutent à cette fresque les voyageuses qui dans les colonies et aux Etats-Unis vont commenter l'après-abolition dans toute son ambiguïté.
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