Actualité des livres et des guides de voyage • Le blog de la Librairie La GéoGraphie

Nouvelles et prochaines parutions • Actualités • Critiques et analyses

lundi 28 février 2011

L’Histoire de la Bretagne à travers 100 lieux emblématiques

Pascal Ory
100 lieux de mémoire de la Bretagne et des bretons
Rennes, Ouest France, 2010. 142 pages, 24 x 30 cm, broché. - 9782737348211

Partez à la découverte de l’Histoire de la Bretagne à travers 100 lieux emblématiques du patrimoine breton. Incontournables ou insolites, célèbres ou méconnus, légendaires ou réels…, ces sites ont tous été le décor d’événements-clés pour la région et ses habitants. De la bataille de Jengland-Beslé à l’issue de laquelle la Bretagne aurait pu devenir indépendante au projet de centrale nucléaire de Plogoff, Pascal Ory (texte) et Yvon Boëlle (photographies) dressent, au fil de leur promenade, un large panorama de l’Histoire bretonne. Car bien loin de s’intéresser uniquement à l’Histoire ancienne, les auteurs couvrent également largement l’Histoire contemporaine avec plus de la moitié des lieux renvoyant à des faits marquants du XIXème ou du XXème siècles.
Pascal Ory est professeur d’histoire à la Sorbonne et auteur d’une trentaine d’ouvrages portant sur l’histoire politique et l’histoire culturelle du monde contemporain. Depuis 1996, Yvon Boëlle parcourt avec bonheur et persévérance les chemins de Compostelle en Europe dont il s’est fait une spécialité. Dès lors, il ne poursuit qu’un but : transmettre au plus grand nombre les émotions vécues sur le chemin et faire partager son émerveillement devant la beauté du monde.

Commander 32 € > 30,40€

Le Japon étrange et étranger

Catherine Lemaître & David Michaud
Le Japon
Paris, Chêne, 2011. 160 pages, 23 x 30 cm, broché. - 9782812303326

Longtemps, le Japon a été vu comme une perle d’Orient inabordable. Cet ouvrage plein d’images rend enfin le pays du Soleil-Levant accessible et compréhensible. Au fil des pages, les mégapoles y défilent, bien sûr : Tokyo, la plus grande ville du monde, Kyoto, l’ancienne capitale impériale, Nara, le berceau artistique et religieux, et Osaka, la laborieuse avec sa grande baie portuaire. Mais la nature y a sa place aussi et, dès lors que l’on s’éloigne du littoral, on découvre un Japon sauvage, aux montagnes couvertes de forêts, aux volcans aux sommets enneigés, aux lacs d’altitude… Bref, le Japon étrange et étranger d’autrefois devient avec ce livre plus familier.

Éditrice, journaliste et traductrice, Catherine Lemaître vit au Japon et connaît le pays du Soleil-Levant sur le bout des doigts. Elle a été rédactrice en chef chez Hachette Collections à Tokyo plusieurs années, avant de devenir éditrice et traductrice indépendante dans l’archipel. David Michaud est photographe et journaliste. Il vit au Japon et a créé le site Internet lejapon.fr. Il est l’auteur de Japon, dans la collection « C’est le rêve », et de Traditionnel Japon, aux Éditions du Chêne.

Commander 25,50 € > 24,22€

lundi 21 février 2011

la vie et l'oeuvre d'André Gide autour du voyage

Jean-Claude Perrier
André Gide ou la tentation nomade
Paris, Flammarion, 2011. 191 pages, 22,6 x 14,7 cm, relié. - 9782081242685

Cet album a pour ambition de revisiter la vie et l'oeuvre d'André Gide (1869-1951), si indissolublement liées, à travers un thème qui les sous-tend et les organise toutes deux: le voyage.
Gide ne fut pas un bourlingueur, mais un être en perpétuel mouvement, qui n'avait de cesse, "posé" quelque part, que de repartir ailleurs. Comme chez lui une chose et son contraire cohabitait, généraient des tensions qui finissaient par nourrir l'oeuvre, il aimait aussi les maisons, les siennes ou celles d'amis proches, où ce contempteur des familles traditionnelles se retrouvaient avec la sienne, d'élection, recomposée selon son coeur. Les Van Rysselberghe, sa fille Catherine, Marc Allégret, Pierre Herbart, Roger MArtin du Gard, Jean Schlumberger...
De 1888 à 1950, on suivra donc Gide à travers des périples, proches (Italie, Suisse, Allemagne...) ou plus lointains (Afrique du Nord, bassin méditerranéen...). Avec, en guise de sommets, ses deux grands voyages "politiques": en Afrique noire (1925-1926) et en U.R.S.S. (1936).
Jean-Claude Perrier est journaliste littéraire, directeur de collection dans l'édition et grand voyageur. Écrivain, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont plusieurs d'archéologie littéraire consacrés à Malraux, Saint-Exupéry ou Pierre Loti. On lui doit la publication, en 2001 du Ramier d'André Gide, resté inédit près d'un siècle.

Commander 45 € > 42,75€

samedi 19 février 2011

Patrimoine industriel français

Les plus beaux lieux du patrimoine industriel
Michelin
Paris, Michelin, 2011. 335 pages, 14,3 x 21,5 cm, broché. - 9782067157262

Nouveauté 2011, le guide Michelin Les plus beaux lieux du Patrimoine Industriel a été créé pour répondre à l'engouement des Français pour la visite du Patrimoine Industriel français. Ce guide vous propose une sélection de près de 200 sites classés en 3 catégories : les sites industriels en activité comme l'usine Le Corbusier à Saint Dié, les sites industriels reconvertis et remarquables pour leur architecture comme l'usine Menier de Noisiel, les musées évoquant une activité industrielle comme L'Aventure Michelin à Clermont-Ferrand. Classés par zone géographique puis par ordre alphabétique, chaque site fait l'objet d'une description détaillée et des circuits thématiques vous sont proposés comme celui de la Vallée des usines à Thiers. Pour vous y rendre facilement, des informations pratiques pour accéder aux sites et les visiter sont indiquées.

Commander 17€ > 16,15€

vendredi 18 février 2011

Une envoûtante contrée sauvage

Christine Baillet
Namibie
Paris, Empreinte & Territoires, 2010. 67 pages, 27,3 x 21,6 cm, broché. - 9782915828214

Nouvelle invitation à l'exploration d'une envoûtante contrée sauvage, Namibie s'inscrit dans une collection de huit livres consacrés aux beautés naturelles de notre planète. Abondamment illustré, l'ouvrage présente les sites phares de cette belle destination où se mêlent désert, océan et safari. Les informations à propos des sites visités sont complétées d'autres sur les animaux observés et aussi de conseils photographiques et de renseignements pratiques.

Commander 19 €

La revue qui vous mène au plus près de ceux qui vont plus loin.

Bouts du monde n°5
Carnets de voyageurs
Angers, Bouts du monde, 2011. 146 pages, 18 x 24 cm, broché. - 9782919497010

AU SOMMAIRE:
BLOC-NOTES
C'est ici que des voyageurs se moquent gentiment de ce qui les étonne, de ce qui les amuse, de ce qu'ils ne comprennent pas. Des bouts de blogs, des bouts de mails, des phrases entendues ici ou là, à ne pas forcément prendre au pied de la lettre.
ICI OU LA
BREST-MARSEILLE. Quand on habite tout en haut du Finistère, se rendre à Marseille en train revient un peu à rejoindre un bout du monde. Comme on entreprend un long voyage, Eddy Paugam a pris son lecteur de musique, des pinceaux, sa peinture...
OCEANIE
CHASSEUR DE BALEINE. Pas besoin d'appeler Greenpeace ! Ces pêcheurs d'Indonésie qui ont emmené Jean-Charles Guyet pêcher la baleine ne sont pas des hors-la-loi. Ils sont autorisés à harponner le cétacé. De toute façon, à voir la taille de leur embarcation, il n'y a pas de danger pour qu'ils mettent l'espèce en péril.
ASIE
LES FOURMIS DU TAJ MAHAL. Le Taj Mahal, en Inde, a sans doute été photographié des millions de fois, mais rarement cul par-dessus tête. Grâce au regard affûté de Lionel Brard, voici le monument de marbre sens dessus-dessous.
EMPORTE PAR LA FOULE. 14 millions de personnes réunies dans une ville de moins de 200 000 habitants. C'est la Kumbha Mela, un pèlerinage hindouiste qui se tient une fois tous les 12 ans, à Haridwar en Inde. Au milieu de cette foule gigantesque qui rend fou, Julien Fortin en a pris plein les yeux, plein les oreilles, plein les narines.
WESTERN TADJIK. Les photographies d'Olivier Brouwers, au Tadjikistan, laissent imaginer que rien n'a vraiment changé depuis que les Soviétiques ont levé le camp. Les vieilles Ladas du Pamir pourraient servir au tournage de « Goodbye Lenine 2 », et les villages du Pamir au décor d'un western spaghetti.
AFRIQUE
LA CHANSON DE L'eau. Sarah Letouzey est une emmerdeuse paraît-il. Au Mali, elle s'est mis dans la tête d'apprendre à dessiner aux enfants qui ne lui avaient rien demandé. Depuis 10 ans, elle se rend régulièrement à Amani, un village du pays Dogon où une maison accueille désormais son atelier.
LA DERNIERE CHASSE. Ce n'est pas pratique de partir à la chasse avec Laurent Van Parys. A cause de la couleur de ses fringues, de son odeur européenne et de son pas lourd qui fait craquer les branches, les chasseurs bushmens de Namibie savent bien qu'il n'y aura pas de girafe au menu.
LA TRAVERSEE DE BAB EL MANDEB. Philippe Delord a suivi les traces d'Henri de Monfreid de part et d'autre de la Mer Rouge. Son pinceau s'attarde sur le quotidien des habitants du Yémen, de Djibouti et d'Ethiopie et révèle les liens qui relient les côtes africaines et la péninsule arabique.
AMERIQUE du sud
VINGT MILLE BORNES. Pour les cartes postales de l'Amérique du Sud, faudra repasser. La Patagonie battue par les vents, Ushuaïa envahie par les vestes goretex, Santiago abandonnée aux meutes de chiens, Valparaiso qui fait ce qu'elle peut... Désenchantés Géraldine Garçon et Daniel Mielniczek ? On parie qu'ils seraient prêts à y retourner.
UCAYALI, FLEUVE TRANQUILLE ? On avait promis l'ennui à Gilles Gamot et Annick Landouer, embarqués sur le « Pachito » pour descendre l'Ucayali jusqu'à Iquitos au Pérou. Mais naviguer sur une barge de 1000 tonnes n'interdit pas de planter la proue dans la berge pour acheter une pastèque à une vendeuse qui agite son t-shirt. Quitte à voir des morceaux de rives, grandes comme des immeubles, s'effondrer dans les eaux boueuses du fleuve.
SUSPENDUS SUR L'AMAZONE. David Ducoin et Julie Baudin ont descendu l'Amazone, entre Iquitos et Manaus au Brésil, tantôt suspendus dans leurs hamacs à cinquante centimètres de l'eau, tantôt accoudés au bastingage, au milieu de passagers qui espèrent en vain que le fleuve leur apportera la fortune.
GOUTS DU MONDE
A comer. Les dessins de Nicolas Jolivot donnent faim. Il a croqué les restaurants de Buenos Aires, portenos restés dans leur jus, qui poussent à tous les coins de rue. A y regarder de plus près, on sent très clairement la cuisson d'une énorme pièce de viande qui ferait blêmir un végétarien.
L'HISTOIRE
LES VOYAGES DE THÉODORE. En 1829, Théodore Pavie, âgé de 18 ans, embarque au Havre à destination de l'Amérique. Parti rejoindre ses cousins en Louisiane, il préfère suivre les traces du Dernier des Mohicans et prend goût aux voyages qui le mèneront, jusqu'en 1840, en Amérique du Sud, en Egypte, en Inde...
NEW YORK, 1829. Théodore Pavie découvre l'effervescence de Broadway, la « plus belle rue de New York et de toute l'Amérique » où « cinq voitures peuvent passer de front ».
Dans le désert de Washington. Fasciné par la démocratie américaine, Pavie découvre une capitale en pleine construction où les rares habitants sont des congressistes et des ambassadeurs.
« JE L'AI FRANCHIE CETTE CORDILLÈRE DES ANDES ». Le jeune Théodore a souffert d'une terrible solitude, du froid et de l'altitude pendant sa traversée des hautes montagnes du Chili.
ATLANTIQUE
DOUCE FRANCE. Thomas Journot a embarqué pendant six semaines à bord d'un gigantesque porte-conteneurs pour un fabuleux voyage. D'abord effarouché par ces gueules de marins bourrus, ce photographe a découvert l'univers si étranger de la marine marchande, de l'océan, et su saisir ce qui fait l'âme des cargos.
ICI OU LA
SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT. Les plages de Delphine Priollaud-Stoclet sont un formidable terrain d'observation des petites manies des vacanciers qu'elle décrit avec humour.

Commander 15€

mercredi 16 février 2011

Voyage visuel et spirituel au coeur de l'Himalaya

Matthieu Ricard
Un voyage immobile. L'Himalaya vu d'un ermitage
Paris, La Martinière, 2011. 100 pages, 19 x 17,5 cm, broché. - 9782732444598

Pendant une année, Matthieu Ricard, photographe et moine bouddhiste, a séjourné dans ta solitude d'un ermitage sur les hauteurs de Katmandou. Immergé dans cette nature spectaculaire, entre les vallées verdoyantes du Népal et la chaîne himalayenne, il est resté à l'écoute de la nature, attendant chaque jour ta lumière qui s'offrait a ses yeux emerveillés.
C'est ce chemin qu'il nous invite à emprunter aujourd'hui. Voyage visuel et spirituel au coeur des contreforts de l'Himalaya népalais, ce recueil photographique. fruit de cette longue " attente sans attente ", fait du lecteur le témoin privilégie de cette nature grandiose dont l harmonie se mêle à la paix de la méditation.Pendant une année, Matthieu Ricard, photographe et moine bouddhiste, a séjourné dans ta solitude d'un ermitage sur les hauteurs de Katmandou. Immergé dans cette nature spectaculaire, entre les vallées verdoyantes du Népal et la chaîne himalayenne, il est resté à l'écoute de la nature, attendant chaque jour ta lumière qui s'offrait a ses yeux emerveillés.
C'est ce chemin qu'il nous invite à emprunter aujourd'hui. Voyage visuel et spirituel au coeur des contreforts de l'Himalaya népalais, ce recueil photographique. fruit de cette longue " attente sans attente ", fait du lecteur le témoin privilégie de cette nature grandiose dont l harmonie se mêle à la paix de la méditation.

Commander 12 € > 11,40 €

Sourires d'Éthiopie

Stéphane Gompertz
Le sourire en chemin. Chroniques éthiopiennes
Apt, L'Archange Minotaure, 2011. 17 x 12,6 cm, broché. - 9782354630546

L'Éthiopie vit et souffre d'un double mythe: celui du royaume fabuleux du Prêtre Jean et celui du pays ravagé par la famine et la guerre. Peu connaissent la réalité éthiopienne : celle d'une puissance en formation, d'un peuple souriant, énergique et digne. L'auteur a été quatre ans ambassadeur de France en Éthiopie? Son récit pourrait s'intituler: "Rencontre avec des gens extraordinaires". Son travail et ses visites de terrain l'ont mis en contact avec des personnages d'exception, des femmes surtout, dont il s'attache à tracer le portrait. La beauté éthiopienne, ce sont ces visages tendus et joyeux, autant que les paysages des hauts plateaux ou les fresques des églises médiévales d' Amhara de du Tigray. C'est aussi l'ombre d'un voile au coin d'une ruelle de Harar où vécut Rimbaud. C'est la piété des innombrables fidèles en prière à la porte des églises. Ce sont ces silhouettes blanches croisées dans la lumière des phares le long de la route. C'est un peuple en marche.

Stéphane Gompertz est directeur d'Afrique et de l'Océan Indien au Quai d'Orsay. Ancien élève de l'École Normale Supérieure et de l'ÉNA, il a été ambassadeur en Éthiopie pendant quatre ans.
Préface de Jean-Christophe Rufin.

Commander 17 € > 16,15 €

lundi 14 février 2011

La Corée dans ses fables

Patrick Maurus
La Corée dans ses fables
Arles, Actes Sud, 2010. 174 pages, 13,5 x 21,5 cm, broché. - 9782742795284

Comment parler d'un autre pays ? A moins de se laisser aller à ses impressions ou à répéter ce qu'on aura entendu sur place ou lu dans un journal, la question n'est pas simple. S'astreindre des années à en étudier la langue, l'histoire, la littérature ou autre est un bon viatique mais ne vaccine pas contre l'opinion, l'idée toute faite, le logocentrisme.
La méthode ici choisie, la sociocritique, se propose de ne fonder la réflexion que sur ce que les Coréens disent d'eux-mêmes, sans considérer a priori que ces Coréens existeraient ou seraient dotés d'une spécificité évidente. Il s'agit donc de prendre au sérieux et même au pied de la lettre ce que la Corée, les Corées disent d'elles-mêmes, et surtout le discours de victimisation qu'elles partagent. Ainsi, tous les lieux communs, miracle, nationalisme, sont-ils remis en perspective, en particulier avec le social-darwinisme. Car ce que dit de lui un pays n'est ni vrai ni faux mais forme l'ensemble de ses représentations identitaires. Ce qu'on appelle ici des fables. Analysables à la condition de toujours se rappeler qu'elles sont vues, d'ici, à partir d'autres représentations.
Traducteur, professeur à l'Inalco, Patrick Maurus dirige la collection "Lettres coréennes" chez Actes Sud. Il est l'auteur des "Bouddhas de l'avenir" (Actes Sud, 1993) et a dirigé l'anthologie "Passeport pour Séoul" (Actes Sud, 2002).

Commander 20 € > 19 €

samedi 12 février 2011

Dans la vallée de l'Indus

Alice Albinia
Les Empires de l'Indus. L'histoire d'un fleuve
Arles, Actes Sud, 2011. 374 pages, 14,6 x 24 cm, broché. - 9782742794768

Tour à tour victimes, durant les soixante dernières années, de la violence de dictateurs militaires, puis enragés ou trompés par la manipulation de la religion par l'Etat, les Pakistanais sont maintenant terrorisés par la "guerre au terrorisme" menée par l'Occident. Pourtant le Pakistan ne se résume pas à la somme de ses généraux et de ses jihadistes.
La vallée de l'Indus a connu une fermentation politique, religieuse et littéraire ininterrompue, qui se compte en millénaires ; une histoire que les Pakistanais partagent avec les Indiens et les Tibétains. Ces chroniques, ces souvenirs et ces mythes enchevêtrés, constituent l'héritage des peuples qui vivent aujourd'hui dans la vallée de l'Indus. Ce livre raconte un périple, une remontée géographique et historique, de la bouche à la source, de la naissance du Pakistan à Karachi à celle du fleuve au Tibet, des millions d'années auparavant. Au cours de son histoire, l'Indus aura porté plus de noms que ses habitants n'auront supporté de dictateurs. Le fleuve a conféré une logique à mes explorations ; il est au coeur de ce livre parce qu'il pénètre la vie des peuples qui résident sur ses rives à la manière d'un charme. Des déserts du Sind aux montagnes du Tibet, l'Indus est révéré par des paysans et honoré par des poètes ; plus qu'aux prêtres ou aux politiciens, c'est à l'Indus que va leur vénération.
Avant de se lancer dans son audacieux voyage, Alice Albinia u étudié la littérature anglaise à Cambridge, présenté un master à la School of Oriental and African Studies et appris l'ourdou. Agée aujourd'hui d'une trentaine d'années, elle a travaillé comme journaliste à Delhi et réside actuellement à Londres. Les Empires de l'Indus, son premier livre, lui a valu, entre autres, le prix Somerset Maugham. Elle vient d'achever le second, Leela's Book, roman qui sera publié au Royaume-Uni en juin 2011.

Commander 30 € > 28,50 €

vendredi 11 février 2011

Carnets du Cap Horn

Pierre Stéphan
Carnets du Cap Horn
Paris, Arléa, 2011. 188 pages, 10,9 x 18 cm, broché. - 9782869599307

Au début du XXe siècle, alors que la vapeur gagne partout du terrain, une partie du commerce maritime international demeure le privilège de grands voiliers qui vont à l'autre bout du monde charger la laine d'Australie ou le nickel de Nouvelle-Calédonie.
Six à huit mois de mer pour un parcours périlleux, entre icebergs, vents rugissants et vagues meurtrières, avec comme épreuve de force le passage du cap Horn, rocher mythique et véritable hantise des marins.
Capitaine à vingt-cinq ans d'un des plus beaux quatre-mâts français, le brestois Pierre Stéphan, dont le petit-fils, Roland Paringaux, nous présente les carnets, fera onze voyages autour du monde aux commandes de l'un de ces géants de voile et d'acier.

Commander 10 € > 9,50 €

Ethiopia orientale

João Dos Santos
Ethiopia orientale
L'Afrique de l'Est & l'océan Indien au XVIe siècle
Paris, Chandeigne, 2011. 767 pages, 16,2 x 22 cm, relié. - 9782915540741

Joâo dos Santos est passé à la postérité grâce à son ouvrage intitulé Ethiopia orientale et histoire variée des choses notables de l'Orient. Publié en 1609, il conclut un séjour de onze ans (1586-1597) effectué dans le Sud-Est africain, région qui correspond à l'actuel Mozambique et, dans une moindre mesure, au Zimbabwe et au Malawi.
Grâce à l'expérience et à la culture de l'auteur, cette oeuvre est une source historique inégalée pour cette partie du monde au XVIe siècle. Au-delà du Sud-Est africain, elle traite également de toutes les contrées de l'océan Indien et s'attarde longuement en Inde portugaise.
Joâo dos Santos était un fin observateur et un excellent narrateur de tout ce dont il a été témoin. Sa peinture des moeurs et coutumes des populations Bantou est d'une grande précision, il nous livre une des meilleures descriptions du Monomotapa et illustre ses propos par de nombreuses anecdotes qui en vivifient la lecture. L'auteur a, en outre, une position originale : souhaitant faire oeuvre universelle, il élabore une anthologie littéraire des récits de voyage contemporains du sien ; le texte est donc enrichi de récits de naufrages, de digressions sur les missions en Inde et en Asie, d'une histoire du Prêtre Jean, etc.
Ethiopia orientale est non seulement une remarquable somme géographique et naturaliste, mais aussi l'affirmation éloquente de l'omniprésence portugaise dans cette partie du monde et du rôle éminent des missions religieuses dont le Portugal avait alors le patronage.

Commander 32,50 € > 30,88 €

jeudi 10 février 2011

Anthropologie et littérature depuis Marcel Mauss jusqu'à la collection " Terre humaine "

Vincent Debaene
L'adieu au voyage. L'ethnologie française entre science et littérature
Paris, Gallimard, 2010. 521 pages, 14,2 x 22,7 cm, broché. - 9782070781119

C'est une tradition française : lorsqu'il revient de son " terrain " , l'ethnologue écrit non pas un, mais deux livres, l'un scientifique, l'autre littéraire. L'île de Pâques d'Alfred Métraux, L'Afrique fantôme de Michel Leiris, Les Flambeurs d'hommes de Marcel Griaule, Tristes tropiques de Claude Lévi-Strauss s'ajoutent à leurs travaux sur les Pascuans de Rapa Nui, les Dogons du Mali, les Amhara d'Ethiopie ou les Nambikwara du Brésil, et ce schéma se retrouve chez la plupart de leurs collègues.
Vincent Debaene s'interroge sur les raisons de ce double livre et retrace les rapports entre anthropologie et littérature au XXIe siècle, depuis Marcel Mauss jusqu'à la collection " Terre humaine ". Ce faisant, il dévoile la fascination réciproque des ethnologues pour la littérature et des écrivains pour les sciences de l'homme. Les premiers se veulent savants mais se réclament de Rousseau et de Montaigne ; les seconds se méfient d'une discipline austère mais sont troublés par les objets qu'elle rapporte et les questions qu'elle pose. " Adieu sauvages ! adieu voyages ! " s'exclame Lévi-Strauss à la fin de Tristes tropiques, déplorant l'appauvrissement de la diversité culturelle. Mais ce qui est perdu, ce n'est pas tant l'altérité qu'une certaine subjectivité et une façon de raconter l'histoire. Pour l'ethnologue, l'adieu au voyage constitue moins un renoncement qu'un point de départ : l'oeuvre anthropologique de Lévi-Strauss suivra Tristes tropiques. Pour l'écrivain, il constitue un défi à relever : la fin d'un rapport prédateur de l'Occident à ses " autres " impose que soient repensés notre héritage humaniste et notre idée de la littérature.
Vincent Debaene enseigne la littérature à l'université Columbia, à New York. Il a préfacé et coordonné l'édition des Œuvres de Claude Lévi-Strauss (Gallimard, collection " Bibliothèque de la Pléiade ", 2008) et a publié, en collaboration avec Frédéric Keck, Claude Lévi-Strauss. L'Homme au regard éloigné (collection " Découvertes Gallimard ", 2009).

Commander 25 € > 23,75 €

mardi 8 février 2011

Pour les demoiselles trendy à Paris

Christine Cavasa
Les meilleures adresses des demoiselles trendy
Paris, Dakota, 2011. 156 pages, 14 x 16,6 cm, broché. - 9782846403146

Dans quel concept store peut-on faire son "after work shop" ? Où dénicher des robes Dior ou Yves Saint Laurent à petit prix ? Quels instituts proposent des soins 100% bio ? Où s'exposent les créateurs contemporains ? Dans quels bars a-t-on de grandes chances de rencontrer des "peoples" ? Où aller bruncher le dimanche avec des copines ? Grâce à ce guide qui recence les 150 meilleures adresses trendy de la capitale, les fashionistas trouveront une multitude de bons plans pour suivre les tendances et rester "in" à tout prix !
Rédactrice de mode, auteur de guides, Christine Cavasa a fait ses armes dans la publicité et la communication. Forte de cette expérience au contact des créatifs et des faiseurs de mode, cette Parisienne toujours à l'affût des nouvelles tendances déniche avec passion les perles rares et les talents de demain.

Commander 13,99 € > 13,29 €

lundi 7 février 2011

Une culture paysagère. Explorateurs et voyageurs français au Tibet

Samuel Thévoz
Un horizon infini. Explorateurs et voyageurs français au Tibet (1846-1912)
Paris, PUPS, 2011. 480 pages, 16 x 24 cm, broché.

Peu reconnus par la critique postcoloniale, souvent assimilés sans nuances aux enjeux géopolitiques du Grand Jeu en Asie centrale à la même période, les récits des explorateurs français du Tibet manifestent pourtant des traits culturels spécifiques dont on se propose ici de mener l’archéologie. Missionnaires, aventuriers, nobles bannis, scientifiques républicains, diplomates, officiers coloniaux, intellectuels et orientalistes éclairés indiquent tous que la culture de l’exploration dont, de 1846 à 1912, ils sont les représentants se conçoit intrinsèquement comme une culture paysagère. Aussi révèlent-ils une évolution originale des savoirs sur le Tibet et des représentations du paysage tibétain qui se découvre progressivement à eux.
La description du paysage participe ainsi globalement d’une histoire des sensibilités et d’une histoire des sciences, ce que l’on peut appeler une géosensibilité. Mais la description scientifique du paysage, liée à la pratique du voyage et à une confrontation à l’ailleurs, ne doit pas masquer le primat expérientiel qui lui donne sens. C’est ainsi que le paysage, en tant qu’expérience vécue, en vient à jouer le rôle d’une médiation interculturelle invitant à un renouvellement des questionnaires des explorateurs. Par ailleurs, la description scientifique participe tout autant de différents orientalismes, de différentes perceptions d’un Tibet associé par les voyageurs à un « paysage sacré ». La diversité dont ceux-ci témoignent, mais aussi les croisements de représentations issues d’autres cultures de l’exploration du Tibet – la tradition anglo-saxonne en premier lieu –, nous plongent aux origines de l’« image du Tibet » qui, au loin de la rencontre vivante des explorateurs – la Première Guerre, la Convention de Simla et l’avènement du Guomindang marquent le terme de la culture française de l’exploration du Tibet –, se cristallisera et s’unifiera dans l’imaginaire occidental du XXe siècle.
Samuel Thévoz est docteur ès Lettres de l’université de Lausanne, où il enseigne actuellement les littératures de langue française. Ses recherches portent essentiellement sur le récit de voyage au Tibet, sur le paysage et sur les phénomènes d’interculture en littérature.

Commander 28 € > 26,60 €

samedi 5 février 2011

Sillonner la Sierra Madre au cours des siècles

Jeff Biggers
Dans la Sierra Madre. Une année chez les Tarahumaras
Paris, Albin Michel, 2011. 282 pages, broché.

La Sierra Madre : aucune chaîne de montagnes n’a inspiré autant de mythes. Au terme d’une année passée dans un village isolé parmi les Tarahumaras dans le célèbre Canyon du Cuivre, Jeff Biggers dresse le portrait d’une des cultures indigènes les mieux préservées des Amériques. Les “ Raramuris ”, comme ils se nomment eux-mêmes, sont aujourd’hui les héritiers d’une ancienne culture précolombienne, riche et complexe mais toujours défiante vis-à-vis des étrangers. Il a partagé leur vie quotidienne et est allé à la rencontre de leurs communautés (ils sont environ 80.000). Il a vécu les temps forts de leur vie traditionnelle, dont Antonin Artaud a décrit les rites avec une précision passionnée et une force lyrique, presque tellurique, en parfaite correspondance avec le “ pays du peyotl ”, cette plante à base de mescaline qui selon lui “ ramène le moi à ses sources vraies ”.
Mais Jeff Biggers relate également le défilé passionnant de ces argonautes et voyageurs de hasard qui ont sillonné la Sierra Madre au cours des siècles. Explorateurs, missionnaires, déserteurs, archéologues farfelus, poètes maudits, écrivains paumés et personnages de légende tels que B. Traven, Pancho Villa, Antonin Artaud, Sergueï Eisenstein, Geronimo, John Huston et Humphrey Bogart sur le tournage du Trésor de la Sierra Madre ou encore le Général Patton…

Commander 23 € > 21,85 €

Quand un grand voyageur retrouve l'Inde

Patrick Boman
Retour en Inde
Paris, Arléa, 2011. 288 pages, 11 x 18 cm, broché.

Hier soir, à l'aéroport, l'odeur de l'Inde était non pas celle, classique et célébrée par tous les bons auteurs, de l'encens, du piment, des fleurs pourries et des excréments, mais celle du désinfectant... Savoureux mélange d'humour et d'érudition, voici le récit enlevé d'un grand voyageur qui retrouve l'Inde, après une longue absence, transformée, mondialisation oblige ! Sans exotisme, Patrick Boman déchiffre pour nous, avec force et étonnement, les mystères de l'Inde.

Commander 9 € > 8,55 €

vendredi 4 février 2011

Textes choisis autour du voyage

Blaise Cendrars
Partir. Poèmes, romans, nouvelles, mémoires
Paris, Gallimard, 2011. 1372 pages, 14 x 20,5 cm, broché.

Le titre retenu pour ce volume, Partir, annonce explicitement le projet éditorial.
S
ont ici réunis des textes choisis, organisés autour du thème du voyage, l’un des thèmes forts de l’oeuvre. Les textes sont assemblés par genre et, à l’intérieur du genre, par ordre chronologique.
La vie nomade de Cendrars et l’extrême diversité de ses livres ont fait passer pour un touche-à-tout celui que sa curiosité et son ambition littéraire poussaient à une expérimentation incessante. L’ouverture de ses archives à la Bibliothèque nationale suisse de Berne a dissipé cette réputation d’improvisateur. Vie et écriture pour lui ne font qu’un : « la vie pauvre » des hommes de lettres le désespère.
Partir, c’est être en phase avec le mouvement perpétuel, qui commande toute création. Et la bourlingue, telle qu’il la pratique, se mesure moins à la liste de ses voyages qu’au pouvoir de renouvellement de sa création.
Romancier, poète, grand voyageur et grand reporter d’origine suisse naturalisé français, Blaise Cendrars (1887-1961) publie ses premiers poèmes à partir de 1912 (Les Pâques à New York, La Prose du transsibérien…). Gravement blessé en 1915, il est amputé du bras droit. Dans l’entre-deux-guerres, il se tourne brièvement vers le cinéma, puis renoue avec la littérature avec un roman, L’Or (1925), qui sera un succès mondial, tout comme Moravagine (1926). Après la Seconde guerre mondiale, il publie une série de récits d’inspiration autobiographique (L’Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer…) et participe à des programmes radiophoniques réputés.

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mercredi 2 février 2011

Kenneth White nous propose de nouvelles balades en Europe

Kenneth White
La carte de Guido. Un pélerinage européen
Paris, Albin Michel, 2011. 212 pages, 15 x 23 cm, broché.

Kenneth White nous propose de nouvelles balades en Europe, au gré de ses voyages, de ses souvenirs et de son humeur vagabonde. Une promesse de pur plaisir littéraire, en compagnie du guide le plus curieux, inattendu, cultivé qu'on puisse imaginer, avec une impression de liberté excitante et de disponibilité absolue.
Ses escapades le mènent à Glasgow, la ville de ses origines, en Bavière, dans les brumes de Rotterdam, sur les docks de Dunkerque ou le bassin d'Arcachon.
On le surprend à Gênes avec Nietzsche et Valery, à Trieste avec Joyce, à Venise avec Proust et Ruskin, dans la lumière scandinave avec Strindberg.
On rencontre aussi des filles et des poètes bien vivants et d'étonnants voyageurs devant un bon verre d'alcool dans des lieux que personne ne songerait à explorer.
Une promenade toujours inattendue et familière, érudite et sensuelle, aux côtés d'un chasseur de paysages et d'étrangetés, de lectures anciennes et de mystères quotidiens.

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