Actualité des livres et des guides de voyage • Le blog de la Librairie La GéoGraphie

Nouvelles et prochaines parutions • Actualités • Critiques et analyses

mercredi 26 septembre 2012

Panorama du voyage

Sylvain Venayre 
Panorama du voyage (1780-1920) 
Mots, figures, pratiques
Paris, Les belles lettres, 2012. 654 pages, 15,2 x 21,6 cm, broché.

En un peu plus d'un siècle, entre 1780 et 1920, le voyageur s'est métamorphosé. Les savants et les curieux de l'âge classique, gênés par les difficultés du déplacement et convaincus de la nécessité de partir pour connaître, se sont progressivement effacés. À leur place sont apparus des individus d'abord soucieux de jouissances sensibles et n'imaginant pas toujours que le voyage soit le meilleur moyen de faire avancer la science. Les raisons de ce changement sont multiples : techniques, politiques, industrielles, sociales et, peut-être avant tout, culturelles. Car une pratique originale du monde finit par tout emporter : celle que résume la figure du touriste, ses innombrables avatars (alpiniste, aventurier, baigneur, curieux, excursionniste, flâneur, globe-trotter, plaisancier, plaisirain, poète, sportsman, vélocipédiste, villégiateur) et son lot de déceptions inévitables. Tombouctou, c'était donc cette ville triste et pauvre où, dit René Caillié, on n'entend pas le chant d'un seul oiseau. Bien d'autres, qui n'allèrent pas si loin, pensèrent alors semblablement. Fort d'une méthode originale, Panorama du voyage propose, pour une époque cruciale, un inventaire passionnant de la totalité des façons de pratiquer et de se représenter le voyage.

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lundi 24 septembre 2012

L'hymne à la mer de Monfreid

Henry de Monfreid
Hymne à la mer
Paris, Arthaud, 2012. 300 pages, 17,6 x 24 cm, relié.

Le petit-fils de l'aventurier et écrivain Henry de Monfreid rassemble dans cet ouvrage des textes et illustrations inédits.

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mercredi 19 septembre 2012

Un peintre voyageur

Paul Kane
Voyage parmi les Indiens du Grand Nord-Ouest canadien et américain
Besançon, Éditions La Lanterne Magique, 2012. 336 pages, 12,5 x 19 cm, broché.

Un peintre voyageur sillonne les territoires de la Compagnie de la baie d'Hudson: 1845-1848.
«Le Fort Vancouver, dont le nom indien est Katchutequa, ou « la plaine », est le plus grand poste de la Compagnie de la baie d'Hudson, et abrite habituellement deux facteurs chefs, huit ou dix employés, et deux cents voyageurs. Notre société était rehaussée par les officiers du navire de guerre de Sa Majesté, le Modeste, qui, depuis deux ans, mouillait dans les eaux du fleuve, à l'opposé de l'établissement. Les bâtiments du fort sont entourés par de forts piquets d'environ seize pieds de hauteur, avec des bastions armés de canons. Les hommes, avec leurs femmes indiennes, vivent dans des cabanes de rondins près de la rivière, et forment un petit village, une véritable Babel de langues, car ses habitants sont Anglais, Français, Iroquois, insulaires des îles Sandwich, Crees et Chinooks ». Paul Kane s'attacha à décrire la vie quotidienne des Amérindiens qui lui inspirèrent des scènes de genre, décrivit leurs moyens de subsistance, observa leurs modes d'habitat, ainsi que leurs activités artisanales ou d'échanges, examina leurs pratiques cérémonielles ou funéraires et enfin leurs activités plus profanes et ludiques.
Son récit nous livre en outre un témoignage sur les communautés métisses de la frontière, issues des mariages mixtes entre Amérindiens et Blancs. Paul Kane décrit ainsi le mode de vie des Métis et Half-Breeds de la rivière Rouge, qu'il accompagna dans l'une des dernières grandes chasses aux bisons au sud de Fort Garry, et évoque la bigarrure ethnique et culturelle de la population de Fort Edmonton, du Kanaka Village à Fort Vancouver ou de la vallée de la Willamette en Oregon. Peintre de paysages, Paul Kane restitue enfin la splendeur du Grand Nord-Ouest, à l'époque où les colons blancs étaient peu nombreux.
Le témoignage d'un peintre voyageur qui, après sa rencontre avec George Catlin, se mit à la recherche d'Amérindiens épargnés par l'influence de la civilisation occidentale et s'attacha à décrire, entre 1845 et 1848, la vie des Amérindiens du Grand Nord-Ouest du Canada et des États-Unis.

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Voyage autour du Monde

Adam Von Krusenstern
Voyage autour du Monde
Besançon, Éditions La Lanterne Magique, 2012. 480 pages, 12,5 x 19 cm, broché.

La première expédition maritime russe autour du monde à bord de la Nadiejeda et de la Néva: 1803-1806.
Le 20 novembre 1805, à 7 heures du soir, nous jetâmes l'ancre dans la rade de Macao, sur 6 brasses, après avoir couru pendant une heure dans l'obscurité, la tempête et la pluie. À 8 heures du matin, nous vîmes un bateau qui venait à nous. Quoique le vent fût encore très fort, et que nous fussions éloignés de 5 milles, il finit par nous accoster, c'était un comprador chinois qui venait nous offrir ses services. Notre première question concerna la Néva, nous apprîmes à notre grand étonnement qu'elle n'était point encore arrivée. D'après le plan de notre expédition, elle devait aborder à Macao, en octobre, avec un chargement de pelleteries de Kodiak, dont le produit devait être employé à l'achat de marchandises de Chine qui seraient chargées sur les deux vaisseaux. Ce retard me jeta dans un grand embarras, et je fus obligé de me résoudre à attendre la Néva à Macao.
 En Russie, ce voyage marque le début d'une nouvelle orientation politique de l'Empire. Jusqu'ici occupée à explorer et conquérir l'immense territoire de la Sibérie, la Russie était une puissance avant tout terrestre. Krusenstern lui ouvre les mers du sud et les richesses de l'Asie, et en fait une puissance maritime de première grandeur. Mais c'est surtout dans le domaine des sciences que ce voyage fait date. En effet, si les grands voyages de découvertes ont atteint leur apogée avec James Cook, La Pérouse, Bougainville, Anson, Vancouver etc., que reste-t-il aux nouveaux venus pour se faire un nom. Il semble que Krusenstern se rêvait en Cook ou La Pérouse. Jamais pendant le périple il n'a perdu de vue ce qui pour lui et son ami Romanzoff constitue le but principal de son expédition : découvrir de nouvelles terres, vérifier les données des anciens. Les observations et les objets rapportés du séjour à Nuku-Hiva sont d'une valeur exceptionnelle et constituent une source inépuisable pour la connaissance ethnologique et historique de la culture marquisienne. L'Atlas de son voyage, qu'il publiera à son retour, restera pendant des décennies un modèle pour les marins du monde entier qui en utiliseront les cartes et relevés, les plus fiables de l'époque.

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Qui sont les grands explorateurs?

Alasdair Macleod, Philip Parker & Eugène Rae
Explorateurs De l'antiquité à nos jours
Paris, Arthaud, 2012. 360 pages, 26 x 31 cm, brochés.

Evocation des parcours d'une soixantaine de grands explorateurs, du Grec Pythéas à la conquête de l'espace en passant par James Cook, Charles Darwin, Jacques Cousteau...

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jeudi 6 septembre 2012

Les idées reçues sur le Maroc


Pierre Vermeren
Les idées reçues sur le Maroc
Paris, Editions du Cavalier Bleu, 2007. 128 pages, 10.5 x 18, broché.

Oeil de la France en Afrique, passerelle avec le monde arabe, le Maroc a toujours bénéficié d’une grande sollicitude de la part de la France qui, au travers de ses élites politiques et artistiques, a aussi largement contribué à ce Maroc des « idées reçues » que l’auteur décrypte ici. 

 Mais qui sont-ils ?. 

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Le tour du monde en 100 idées reçues


collectif
Le Tour du monde en 100 idées reçues


Paris, Edition le Cavalier Bleu, 07/05/2012,14,0 cm × 20,5 cm, 606 pages, broché.

Tout le monde le sait... Le Suisse est un peu lambin et maniaque de la propreté, le Portugais est maçon, évidemment poilu et mange de la morue tous les jours, l'Anglais n'a aucun sens de la gastronomie et en Irlande on boit des bières dans les pubs parce que dehors il pleut (toute l'année sans doute)... On pourrait poursuivre cette liste à l'infini. Mais qui a bien pu nous mettre dans le crâne toutes ces idées... reçues ?

 Commence alors un passionnant voyage en compagnie de spécialistes, pour comprendre d'où viennent ces clichés, ce qu'ils racontent d'un pays et de ses habitants, et doucement démêler le vrai du faux. Les clichés simplifient, déforment, mais portent toujours une part de vérité. Une "idée reçue" est donc un formidable point de départ pour promener sa petite valise à travers le monde, à la découverte de l'autre, forcément plus complexe. On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées." (Taine) .


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