Voyage parmi les Indiens du Grand Nord-Ouest canadien et américain
Besançon, Éditions La Lanterne Magique, 2012. 336 pages, 12,5 x 19 cm, broché.
Un peintre voyageur sillonne les territoires de la Compagnie de la baie d'Hudson: 1845-1848.
«Le Fort Vancouver, dont le nom indien est Katchutequa, ou « la plaine », est le plus grand poste de la Compagnie de la baie d'Hudson, et abrite habituellement deux facteurs chefs, huit ou dix employés, et deux cents voyageurs. Notre société était rehaussée par les officiers du navire de guerre de Sa Majesté, le Modeste, qui, depuis deux ans, mouillait dans les eaux du fleuve, à l'opposé de l'établissement. Les bâtiments du fort sont entourés par de forts piquets d'environ seize pieds de hauteur, avec des bastions armés de canons. Les hommes, avec leurs femmes indiennes, vivent dans des cabanes de rondins près de la rivière, et forment un petit village, une véritable Babel de langues, car ses habitants sont Anglais, Français, Iroquois, insulaires des îles Sandwich, Crees et Chinooks ». Paul Kane s'attacha à décrire la vie quotidienne des Amérindiens qui lui inspirèrent des scènes de genre, décrivit leurs moyens de subsistance, observa leurs modes d'habitat, ainsi que leurs activités artisanales ou d'échanges, examina leurs pratiques cérémonielles ou funéraires et enfin leurs activités plus profanes et ludiques.
Son récit nous livre en outre un témoignage sur les communautés métisses de la frontière, issues des mariages mixtes entre Amérindiens et Blancs. Paul Kane décrit ainsi le mode de vie des Métis et Half-Breeds de la rivière Rouge, qu'il accompagna dans l'une des dernières grandes chasses aux bisons au sud de Fort Garry, et évoque la bigarrure ethnique et culturelle de la population de Fort Edmonton, du Kanaka Village à Fort Vancouver ou de la vallée de la Willamette en Oregon. Peintre de paysages, Paul Kane restitue enfin la splendeur du Grand Nord-Ouest, à l'époque où les colons blancs étaient peu nombreux.
Le témoignage d'un peintre voyageur qui, après sa rencontre avec George Catlin, se mit à la recherche d'Amérindiens épargnés par l'influence de la civilisation occidentale et s'attacha à décrire, entre 1845 et 1848, la vie des Amérindiens du Grand Nord-Ouest du Canada et des États-Unis.
«Le Fort Vancouver, dont le nom indien est Katchutequa, ou « la plaine », est le plus grand poste de la Compagnie de la baie d'Hudson, et abrite habituellement deux facteurs chefs, huit ou dix employés, et deux cents voyageurs. Notre société était rehaussée par les officiers du navire de guerre de Sa Majesté, le Modeste, qui, depuis deux ans, mouillait dans les eaux du fleuve, à l'opposé de l'établissement. Les bâtiments du fort sont entourés par de forts piquets d'environ seize pieds de hauteur, avec des bastions armés de canons. Les hommes, avec leurs femmes indiennes, vivent dans des cabanes de rondins près de la rivière, et forment un petit village, une véritable Babel de langues, car ses habitants sont Anglais, Français, Iroquois, insulaires des îles Sandwich, Crees et Chinooks ». Paul Kane s'attacha à décrire la vie quotidienne des Amérindiens qui lui inspirèrent des scènes de genre, décrivit leurs moyens de subsistance, observa leurs modes d'habitat, ainsi que leurs activités artisanales ou d'échanges, examina leurs pratiques cérémonielles ou funéraires et enfin leurs activités plus profanes et ludiques.
Son récit nous livre en outre un témoignage sur les communautés métisses de la frontière, issues des mariages mixtes entre Amérindiens et Blancs. Paul Kane décrit ainsi le mode de vie des Métis et Half-Breeds de la rivière Rouge, qu'il accompagna dans l'une des dernières grandes chasses aux bisons au sud de Fort Garry, et évoque la bigarrure ethnique et culturelle de la population de Fort Edmonton, du Kanaka Village à Fort Vancouver ou de la vallée de la Willamette en Oregon. Peintre de paysages, Paul Kane restitue enfin la splendeur du Grand Nord-Ouest, à l'époque où les colons blancs étaient peu nombreux.
Le témoignage d'un peintre voyageur qui, après sa rencontre avec George Catlin, se mit à la recherche d'Amérindiens épargnés par l'influence de la civilisation occidentale et s'attacha à décrire, entre 1845 et 1848, la vie des Amérindiens du Grand Nord-Ouest du Canada et des États-Unis.
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