Actualité des livres et des guides de voyage • Le blog de la Librairie La GéoGraphie

Nouvelles et prochaines parutions • Actualités • Critiques et analyses

mercredi 20 février 2013

Les Esquimaux ne construisent pas d'igloo!!!

John Oldale 
Les Esquimaux ne construisent pas d'igloo 
Encyclopédie insolite et étrange des pays du monde
Paris, Arthaud, 2013. 263 pages, 14,5 x 22 cm, broché.

Un tour du monde insolite pour découvrir en s'amusant les modes de vie et l'histoire de plus 190 pays. Où a-t-on pour la 1re fois résolu un crime à l'aide d'empreintes digitales ? Pourquoi est-il si malvenu de mourir à 81 ans au Bhutan ? Connaissez-vous le code secret utilisé par les cambrioleurs en France ? Et le mot allemand le plus long, quel est-il, avec ses 67 lettres ? Anecdotes historiques, culturelles, politiques, mélange d'informations sérieuses et cocasses, ces miscellanées sans frontières guident le lecteur aux quatre coins du globe et jusqu'au coeur des pays les plus méconnus, pour découvrir l'âme et l'histoire des peuples du monde.

Commande: 19,90 € > 18,90 €

jeudi 14 février 2013

L’Occidental curieux croit parfois connaître la Russie

Cédric Gras 
Le Nord, c'est l'Est 
Aux confins de la Fédération de Russie
Paris, Phébus, 2013. 213 pages, 14 x 21 cm, broché.

Cédric Gras le dit et ne se l’explique pas, il est attiré par les territoires hostiles qui s’ingénient à repousser les rares voyageurs plutôt qu’à les séduire. C’est un fait, et son regard de géographe singulier n’a pas d’équivalent.
Plus intrigante encore cette découverte que le Nord russe se trouve en réalité à l’Est et qu’il faudrait faire pivoter la carte du pays pour tenter de le comprendre. De la Carélie au fleuve Amour, de la Crimée à la mer du Japon, des immenses steppes de Mongolie à Magadan, l’auteur a parcouru des milliers de kilomètres pour aller à la rencontre des archipels humains perdus que le pouvoir exploite à coups de décrets depuis l’époque soviétique. Les « territoires du Nord et assimilés » correspondent souvent à ce que fut l’Archipel du Goulag : des zones perdues de steppe, de taïga et de montagnes, improbables contrées, plus que rudes, où l’alcool tient lieu de mode de vie et où se côtoient les mille groupes ethniques composant la Fédération de Russie. Fleuves inconnus, villes condamnées qui deviendront la cible des Mig à l’entraînement, champs de neige et de gel…
L’Occidental curieux croit parfois connaître la Russie : il ne pourra qu’être sidéré à la lecture de ces lignes.

Après une année en Sibérie et trois ans à Vladivostok, où il a dirigé l’Alliance française et enseigné à l’université, Cédric Gras a entrepris une thèse sur l’Extrême-Orient russe. Ce « géographe explorateur » a été récompensé en 2004 par une bourse de la vocation de la fondation Marcel- Bleustein-Blanchet. Il dirige aujourd’hui l’Alliance française de Donetsk en Ukraine.

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mercredi 13 février 2013

Elisée Reclus à la Nouvelle-Orléans

Elisée Reclus
Fragment d'un voyage à la Nouvelle-Orléans
Paris, Sextant, 2013. 77 pages, 12,5 x 19 cm, broché.

Elisée Reclus a vingt-deux ans lorsqu'il traverse l'Atlantique et arrive en Louisiane, où il séjournera presque trois ans. Ce récit publié en 1860 dans la revue Le Tour du monde relate son périple sur la mer des Antilles, sa remontée du delta du Mississipi, et ses premières impressions sur la Nouvelle-Orléans.

Elisée Reclus (1830-1905), géographe français et anarchiste, est l'auteur de nombreux ouvrages, dont une Géographie universelle en 19 tomes. Sa biographie Elisée Reclus ou la passion du monde a été publiée aux éditions du Sextant.

Préface de Jean Morisset

Commande: 9 €

Voyage sur les traces du goulag

Nicolas Werth 
La route de la Kolyma 
Voyage sur les traces du goulag
Paris, Belin, 2012. 200 pages, 15 x 21,5 cm, broché.

Durant plus d'un mois, Nicolas Werth, spécialiste reconnu des politiques de violence en URSS et de l'histoire du Goulag en particulier, et ses compagnons de voyage vont sillonner la Kolyma, région symbole du goulag, la plus éloignée et la plus inaccessible, à la recherche des dernières traces du plus grand ensemble concentrationnaire soviétique. Durant 25 ans, entre 1930 et le milieu des années 1950, 20 millions de soviétiques sont passés par ces camps, 2 millions sont morts au Goulag, plus d'un million ont été exécutés.
Nicolas Werth a retrouvé les traces des derniers survivants. Il a visité les rares musées, nés généralement d'initiatives privées, où sont exposés des rares vestiges de la "civilisation goulagienne" encore conservés. Il a sillonné les pistes de la Kolyma, construites par les détenus eux-mêmes pour tenter de retrouver les restes des camps de travail forcé, où les détenus extrayaient, dans des conditions extrêmes (-50° l'hiver) l'or, grande richesse de la Kolyma, le cuivre, l'uranium, le cobalt et d'autres minerais. Une quête souvent vaine, tant les traces se sont effacées dans ce milieu que l'homme n'a jamais véritablement conquis. La nature a repris ses droits, la taîga et la toundra ont englouti les derniers vestiges des camps. Dans ces conditions, comment l'historien peut-il encore appréhender cette civilisation disparue? À travers les seules archives administratives, les récits des derniers survivants?

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Les hivernages au pôle Sud de Jean-Baptiste Charcot

Jean-Baptiste Charcot 
Le Français au pôle Sud
Le pourquoi-Pas ? dans l'Antarctique

Paris, Arthaud, 2013. 541 pages, 14,5 x 20 cm, broché.

Il rêvait de devenir marin, mais il obéit à ses parents et devint médecin comme son père, le célèbre Jean-Martin Charcot. Alors, pour assouvir sa passion du grand large, Jean-Baptiste se fit scientifique explorateur et initia les premières grandes expéditions polaires en Antarctique et en Arctique. Le Français au pôle Sud et Le Pourquoi pas ? en Antarctique sont les récits de ses hivernages au pôle Sud de 1903-1905 et 1908-1910. Il s'agit alors des premières expéditions françaises, et tout est à faire. Le début d'une véritable épopée pour cartographier l'inconnu et commencer à percer les mystères de ces terres vierges et glacées.

Jean-Baptiste Charcot (1867-1936), médecin passionné de voile, fut l'un des plus grands explorateurs français du début du XXe siècle. Fasciné par les zones polaires, il y accomplit plusieurs hivernages et pris la tête de plusieurs expéditions. Il disparut en mer à bord du Pourquoi pas IV en septembre 1936. Ses obsèques donnèrent lieu à des funérailles nationales.

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Les carnets de voyage d'Honoré d'Estienne d'Orves

Honoré d'Estienne d'Orves
Je ne songe qu'à vivre
Carnets de voyage 1923-1933

Paris, Arthaud, 2013. 316 pages, 14,5 x 19 cm, broché.

Avant d'être torturé puis fusillé par les Allemands en 1941 et de devenir un héros, un résistant « qui croyait au ciel » célébré dans le poème d'Aragon, Honoré d'Estienne d'Orves, officier de marine, fut un amoureux fou de mer et de littérature. Cousin de Saint-Exupéry qu'il encouragera à publier son premier roman Courrier Sud et de Louise de Vilmorin, romancière et épouse de Malraux, Estienne d'Orves s'embarque dès 1925 à bord des prestigieux croiseurs de la marine française pour deux tours du monde. De Toulon à Port Saïd en passant par Hong Kong, Shanghaï, Le Caire ou Djibouti, il va sillonner les océans du globe, découvrir le monde et rédiger plusieurs journaux de bord. Écrits au crayon sur de petits carnets, ces textes au style vif et imagé sont restés jusqu'ici inédits, presque secrets. Sa veuve les avait enfermés au fond d'une valise après la mort de son jeune époux en 1941 et les gardait comme autant de reliques précieuses qu'elle n'autorisait personne, pas même ses enfants, à consulter. Aujourd'hui, les derniers descendants d'Honoré d'Estienne d'Orves ont accepté de publier ces carnets de voyages présentés et annotés par Etienne de Montéty, rédacteur en chef du Figaro littéraire et biographe d'Honoré d'Estienne d'Orves.

Honoré d'Estienne d'Orves (1901-1941), officier de la marine nationale, choisit de rejoindre le Général de Gaulle dès 1940 ; il s'engage dans la Résistance, et tente de monter le premier réseau d'espionnage dans la France occupée. Dénoncé, il sera arrêté et torturé par les Allemands, puis fusillé en août 1941. Il deviendra un héros de la Résistance célébré par Aragon dans le poème « La rose et le réséda ».

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jeudi 7 février 2013

Les voyages dédiés par Jacques Lacarrière à la Méditerranée

Jacques Lacarrière
Méditerranée
Paris, Robert Laffont, 2013, 1067 pages, 13 x 20 cm, broché.

Cet ouvrage réunit pour la première fois les récits des voyages dédiés par Jacques Lacarrière à la Méditerranée – dont il aimait à dire que nous sommes tous issus, enfants bâtards ou légitimes – et à ses pays : En cheminant avec Hérodote, Promenades dans la Grèce antique et L’Été grec, ainsi qu’une foule d’articles peu connus sur des îles grandes ou petites comme la Crète, Patmos, Hydra et tant d’autres.
Non seulement la Grèce est revisitée d’une manière unique, mais aussi l’Égypte, l’Asie Mineure et l’Inde, jusqu’aux limites des chemins d’Alexandre le Grand. Cette Méditerranée vivante est l’objet à la fois d’une passion et d’un vaste savoir enrichis par les longues marches de l’auteur sur les routes de Grèce et d’Orient. Lacarrière, écrivain-voyageur, a inventé un genre nouveau qui mêle tous les autres : essai, récit, carnet de route, poème en prose et anthologie d’auteurs d’hier et d’aujourd’hui, traduits avec le plus grand bonheur.
Il met ses pas dans ceux d’Hérodote pour nous faire découvrir l’Égypte, chemine avec Pausanias, l’auteur, au IIe siècle après J.-C., d’une sorte de guide de voyage, pour nous faire appréhender la mémoire des lieux et des paysages méditerranéens. Tissant des liens étroits entre l’expérience des auteurs anciens et la nôtre, il abolit ainsi la frontière entre le monde antique et le monde contemporain. Conteur inimitable et plein d’humour mais aussi poète épris de sacré, il fait revivre pour nous les grands mythes antiques de la Méditerranée, retrace son histoire spirituelle, celle du mont Athos comme celle des ermites du désert d’Égypte, et nous révèle aussi sa richesse actuelle au travers de figures majeures de sa culture comme, entre autres, les poètes Séféris, RItsos ou Elytis, dont il fut l’ami et qu’il traduisit.

Cet ouvrage contient : En cheminant avec Hérodote, Les Plus anciens voyages du Monde, Promenades dans la Grèce antique, l'Été grec, Le Buveur d'horizon.

Ecrivain, poète, traducteur, auteur de nombreux ouvrages, tous consacrés à l’univers méditerranéen et à la culture hellénique d’hier et d’aujourd’hui, et grand voyageur (1925-2005). La publication de L’Été grec en 1976, le révéla au grand public. Le Dictionnaire amoureux de la Grèce (Plon, 2001) a reçu un accueil enthousiaste. Jacques Lacarrière a reçu en 1991 le Grand Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Commande 30 € >28,50 €