Voyage fluvial du Tietê à l'Amazone
Besançon, La Lanterne magique, 2013. 320 pages, 12,5 x 20 cm, broché.
Nous naviguâmes toute la journée, à l'exception des heures du repas. On fait halto le matin pour déjeuner. Tout le monde saute à terre, on allume du feu pour échauffer les haricots préparés avec du lard, la veille au soir, et on les mange avec de la farine de maïs ; c'est la nourriture de nos gens, mais elle est assez variée par le produit de la chasse et de la pêche ; la nôtre était augmentée par nos provisions et préparées par un bon cuisinier. On fait halte à midi pour dîner ; on en fait encore un dit de lavagem, à 5 heures, où nos gens se baignent ; et après on ne s'arrête plus qu'au coucher du soleil, pour faire le pouso, ou campement, pour passer la nuit.
Arrivés à notre pouso, les rameurs se mirent à remplir les fonctions que le guide leur avait assignées pour tout le voyage : les uns coupent les jeunes arbres et les broussailles pour nettoyer le terrain ; les autres coupent du bois pour la cuisine, et allument un grand feu qui ne manque jamais au milieu du campement et qui sert à éclairer. L'effet d'un campement de nuit éclairé par vingt feux dans une forêt vierge, si on ajoute à cela le mouvement des gens campés, les tentes et les hamacs, sera toujours un sujet digne d'un peintre ou d'un poète.
Arrivés à notre pouso, les rameurs se mirent à remplir les fonctions que le guide leur avait assignées pour tout le voyage : les uns coupent les jeunes arbres et les broussailles pour nettoyer le terrain ; les autres coupent du bois pour la cuisine, et allument un grand feu qui ne manque jamais au milieu du campement et qui sert à éclairer. L'effet d'un campement de nuit éclairé par vingt feux dans une forêt vierge, si on ajoute à cela le mouvement des gens campés, les tentes et les hamacs, sera toujours un sujet digne d'un peintre ou d'un poète.
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